J - 150 jours
: En moyenne, 150 jours avant que vous receviez la revue
dans votre boite aux lettres, le rédacteur en chef planifie
le contenu du numéro dans un « schéma de rédaction
». Quel auteur ? Quel sujet ? Sur combien de pages
? Les rédacteurs d’articles peuvent être aussi bien
des spécialistes patentés, que des autodidactes passionnés
ou des membres de l’équipe de La Garance (salariés ou
bénévoles) qui souhaitent faire partager leur passion
et les connaissances. Les articles peuvent être des
propositions spontanées des auteurs ou émaner de demandes
spécifiques de la rédaction.
Des collaborateurs réguliers assurent aussi la cohésion
de la revue grâce aux rubriques.
Le rôle du rédacteur en chef à ce stade est donc de
composer, à partir des articles déjà reçus et ceux demandés,
un numéro équilibré dans les différentes approches (naturaliste,
littéraire, sensible…). |
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J - 90 :
c’est la « copy deadline »
ou « date de tombée » à laquelle les
articles doivent être impérativement fournis pour
paraître dans le numéro.
À cette étape, le rédacteur en chef, vérifie l’adéquation
de l’article à la ligne éditoriale de la revue
: est-il suffisamment vulgarisé, clair, fiable
au niveau scientifique… Il faut éviter
les écueils des mauvaises compilations bibliographiques
ressassant des poncifs parfois faux ou des exposés
scientifiques imbuvables ! Le cas échéant l’article
peut être refusé ; dans le doute, un groupe restreint
de membre du Comité de rédaction peut être consulté
pour une décision.
Si nécessaire, un premier échange a lieu avec
l’auteur pour améliorer le texte ou lui demander
une nouvelle version.
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Une
grande liberté est laissée aux auteurs, comme vous pouvez
le constater dans la rubrique « Lecture », où les critiques
se veulent indépendantes et sans concession. Cependant,
la rédaction peut proposer à l’auteur de modifier des
critiques qui paraîtraient injustifiées, des propos qui
enfreindraient les réglementations en vigueur.
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J - 90 à J - 75 : Le
travail s’accélère, il faut préparer les textes. Un travail
de fourmi de plusieurs heures sur chaque texte et qui
comprend les étapes suivantes :
- mises en forme typographique (tout un art qui
fait l’objet d’un Code typographique !),
- corrections, harmonisation du style, de la
grammaire, de l’orthographe,
- harmonisation et correction de la nomenclature
par recherche des noms scientifiques sur les bases de
données faisant référence (pour la France, il s’agit de
la Base de données nomenclaturale de la flore de France
(V6-O6/2003)). |
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J -75 :
Les textes sont envoyés au Comité de rédaction
de la revue, composé de 27 membres bénévoles d’horizon
divers. On y trouve des compétences aussi bien en
botanique, gestion, animation, qu’en langue française
et typographie.
Les membres du Comité disposent de quinze jours
pour donner leur avis, corriger et compléter les
textes proposés, soit sur document papier, soit
sous forme électronique. Sur certains sujets pointus,
les textes peuvent être soumis à des spécialistes
extérieurs au Comité lorsque des opportunités existent. |
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J - 70
: Le contenu du numéro est maintenant connu avec précision,
on peut affiner le nombre de pages consacrées à chaque
article, le thème de la couverture, de l’éditorial. Parallèlement,
les dessins qui vont illustrer chaque article
sont commandés aux illustrateurs. Les dessins publiés
dans La Garance sont, pour la plupart, originaux
et réalisés par tout un réseau de dessinateurs naturalistes
sympathisants.
Certaines iconographies anciennes peuvent nécessiter des
recherches (musée, Internet, agences photos, collectionneurs,
bibliothèques) de manière à obtenir des images de qualité
dans le respect des droits de reproduction. Pour la recherche
documentaire, l’équipe de La Garance s’appuie
également sur sa propre bibliothèque qui comprend environ
2 000 ouvrages. |
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J - 60
: La rédaction reçoit les avis et corrections du Comité
et en fait une synthèse. Les opinions sur les articles
sont à l’image de la diversité des membres du Comité :
tel article littéraire peut déclencher des « ah ! » d’admiration
de certains et la réprobation des gens à l’approche plus
technique. Il arrive (rarement) qu’un article reçoive
une majorité d’avis négatifs ; il peut être refusé à ce
stade, soit de manière définitive, soit en demandant à
l’auteur une nouvelle version pour une parution dans un
numéro ultérieur.
Dans la majorité des cas, les articles sont acceptés à
la publication et la synthèse des corrections est réalisée
puis intégrée au texte. |
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J - 55 :
Les versions corrigées des textes (comprenant parfois
des questions à résoudre) sont retournées aux auteurs
pour corrections et approbation des modifications avant
publication. |
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J - 50 :
Les illustrations commandées arrivent. Leur qualité graphique
et scientifique est vérifiée avant que le maquettiste
entre en jeu.
Les derniers textes de la rubrique « Actualités » sont
rédigés, pour coller au mieux à l’actualité, et soumis
au Comité de rédaction par courrier électronique. |
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J - 50 à J - 30 : La
maquette de la revue peut commencer :
- le traitement des illustrations commence par leur numérisation
car même si certains dessins nous parviennent sous un
format informatique (par courriel ou cdrom), le recours
au scanner est essentiel.
Elles sont ensuite « nettoyées » avec un logiciel adapté, |
-
les textes corrigés et les images retravaillées sont
alors exportés dans le logiciel servant à réaliser la
maquette,
- le rédacteur en chef prépare un «chemin de fer
», c’est-à-dire le plan de la revue où chaque page
se voit attribuée un article ou une rubrique,
- les images et les textes sont agencés de manière la
plus harmonieuse et logique possible,
- les dessins sont légendés et des aller-retour entre
le maquettiste et le rédacteur en chef permettent d’arriver
à une version stabilisée.
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J - 32 : La maquette
est envoyée à une relectrice finale qui va traquer
les dernières fautes ayant échappé à ceux qui manipulent
les textes depuis plusieurs semaines. |
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J - 30 : Les ultimes
corrections sont saisies et la version définitive de la
maquette est envoyée à notre imprimeur. |
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J - 28 : Les épreuves
réalisées par l’imprimeur sont vérifiées, soit par courrier,
soit sur place par le rédacteur en chef ; si l’épreuve
est conforme, un « Bon à tirer » est signé. |
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J - 28 à J - 12 : L’imprimeur
réalise l’impression et le brochage de la revue. |
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J - 12 à J - 8 :
L’imprimeur qui est aussi un routeur édite les
étiquettes des abonnées, triées par codes postaux, met
les revues sous film plastique, et les dépose à La Poste. |
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J - 8 à J - 0 : Les petites
mains de La Poste transportent, trient et vous amènent
votre revue préférée chez vous… |
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Ce
mode d’organisation nécessite donc un temps assez
long entre l’écriture de l’article et sa publication.
Cette recherche de qualité dans les informations
publiées est pour nous un processus constant.
Nous espérons d’ailleurs, dans l’avenir, trouver
des méthodes de travail permettant d’augmenter
le nombre de relecteurs tout en gardant la traçabilité
des corrections réalisée sur les textes.
La rédaction |
Illustrations :
Georges Crisci
(fidèle illustrateur des actualités
de La Garance !) |
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