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Questions
de lecteurs
Suite aux questions reçues de la
part de lecteurs de La Garance voyageuse, voici les
réponses de la rédaction.
Si vous aussi vous souhaitez obtenir un
éclaircissement concernant la revue et son fonctionnement, n'hésitez
pas à nous envoyer vos questions auxquelles nous répondrons
sur le site et dans la revue.
Écrire
à la rédaction
Pourquoi y a-t-il autant de publicité
de livres dans La Garance ?
Réponse de la rédaction
:
Les textes qui paraissent dans la revue
ne sont pas des publicités ! mais un véritable service documentaire.
Les éditeurs nous envoient un exemplaire de leur livre en service
de presse afin que nous puissions vraiment lire et analyser
leur contenu. Les textes sont écrits librement par les critiques
(bénévoles ou salariés de l'association) et sans censure. Regardez
bien et vous verrez que certains livres sont critiqués durement
lorsqu'ils le méritent. De nombreux ouvrages sur les plantes
paraissent chaque semaine, bien plus que ce que nous pouvons
vous présenter ; il y a donc déjà un certain tri qui se réalise
avant la parution. La diversité de nos lecteurs, curieux de
nature ou naturalistes et botanistes plus pointus, fait que
nous présentons une grande diversité d'ouvrages, du livre de
cuisine à la flore de Somalie, pour que chacun puisse picorer
ce qui l'intéresse dans les rubriques concernées (Lecture et
En bref). La participation des lecteurs à la rédaction des analyses
d'ouvrages est d'ailleurs la bienvenue ; si vous êtes intéressés
pour participer, contacter
Philippe à La Garance. L'ensemble
des analyses que nous publions sert également à alimenter une
base documentaire que nous espérons mettre en ligne sur Internet
à moyen terme.
Pourquoi reçoit-on La Garance
par La Poste dans une enveloppe plastique ?
Réponse de la rédaction
:
Les plus fidèles lecteurs se souviennent
sans doute qu'ils recevaient, il y a quelques années, La
Garance voyageuse dans une enveloppe kraft ce qui, effectivement,
paraît un matériau présentant un bilan écologique plus satisfaisant.
À cette époque, nous faisions nous-même la mise sous enveloppe
des revues et leur tri préparatoire au dépôt à La Poste ce qui
représente le travail de quatre à six personnes volontaires
mobilisées pendant environ 12 heures pour expédier un numéro.
Le bénévolat a ses limites et ce travail, à accomplir quatre
fois par an (souvent par les mêmes personnes vu le charmant
isolement géographique du siège !), s'ajoutait à de nombreuses
autres tâches occupant déjà soirées et week-ends.
Parallèlement, le nombre d'abonnés progressant, l'opération
devenait de plus en plus longue et compliquée dans un local
exigu, où il fallait jongler avec des piles de revues. Il a
alors été décidé de sous-traiter cette tâche à un professionnel
de l'expédition, un routeur. Cela a bien sûr un certain coût,
et a nécessité l'abandon des fameuses enveloppes kraft. La mise
sous enveloppe est maintenant réalisée automatiquement par une
machine qui fonctionne traditionnellement avec des films plastiques.
Des systèmes automatisés de mise sous kraft thermocollé sont
également proposés dans certains pays, mais nos recherches dans
ce sens n'ont pas abouti, très peu de fournisseurs semblent
le proposer (coût plus élevé, réglage des machines plus délicat).
Nos 3 600 abonnés ne représentent pas non plus " un marché "
suffisamment important pour imposer à notre routeur d'adopter
un système kraft juste pour nous. Il existe aussi certains plastiques
à base d'amidon de maïs qualifiés de " biodégradables ", mais
cette qualité reste à vérifier : il semble que, dans la plupart
des cas, les molécules dégradables ne servent qu'à fractionner
en petits morceaux le plastique, qui est toujours bien là !
Si vous avez des renseignements sur ces plastiques et des fournisseurs
pour la mise sous plastique postale, n'hésitez pas à nous les
communiquer à :
redaction@garancevoyageuse.org.
Pour finir, le film plastique présente au moins un avantage
pour le lecteur, il protège mieux la revue durant le transport,
celle-ci risque moins d'être pliée ou abîmée.
Pourquoi le prix de la revue
a-t-il augmenté si vite :
30 FF en 1997 pour un numéro normal, 6 € (39.36 FF) fin 2002
?
Réponse de la rédaction
:
Le prix de vente de la revue est en fonction de nos charges,
l'objectif étant pour nous d'obtenir suffisamment de ressources
pour boucler le budget que l’on souhaite en équilibre. Bien
que dans la presse traditionnelle, vous pouvez effectivement
vous procurez des revues en quadrichromie à des prix inférieurs
à La Garance, il faut toutefois préciser que plusieurs
éléments entrent en ligne de compte :
- tout d'abord, les recettes publicitaires : dans certains magazines,
elles financent une grande partie du fonctionnement. Dans La
Garance, il n'y a aucune publicité, si ce n'est de rares
encarts jetés dans la revue (mais qui sont parfois des opérations
facturées à prix coûtant pour soutenir une initiative). Nos
recettes dans ce domaine sont donc nulles et c'est un choix
que nous défendons ardemment pour vous proposer une revue de
qualité ;
- le coût de fabrication, notamment l'impression, est également
corrélé avec l'importance du tirage : une revue imprimée à 100
000 exemplaires coûte beaucoup moins cher à l'exemplaire qu'une
revue qui tire à 6 000 numéros comme La Garance. Il
en va de même de l'ensemble des charges de réalisation qui sont
amorties sur un nombre d'exemplaires beaucoup plus grands.
D'autres facteurs entrent également en compte dans le contexte
d'une production associative qui est la nôtre. Une grande partie
du travail est réalisée bénévolement, en particulier toute la
rédaction des articles, la coordination, la relecture et la
maquette ce qui allège d'autant le coût réel de la réalisation
de la revue ; si toute l'équipe était salariée, ou les prestations
payantes, le vrai coût de production de la revue dépasserait
sûrement les 7 € (45 FF). Depuis 1997, des évolutions importantes
ont eu lieu :
- certaines tâches qui devenaient trop lourdes à gérer en bénévolat
ont été professionnalisées comme le routage et certaines parties
de la gestion et du secrétariat ;
- la pagination moyenne de la revue a augmenté avec 32 pages
en 1997 et 48 pages aujourd'hui pour les numéros normaux (les
numéros spéciaux sont souvent plus volumineux) ;
- au fil des années, nous avons pu constater que pour maintenir
une haute qualité de dessins pour illustrer la revue, il fallait
faire appel le plus souvent à des dessinateurs professionnels
qui nous facturent leurs illustrations ;
- La Poste a également poursuivi une politique régulière d'augmentation
de ses prix d'affranchissement pour la presse ;
- enfin, la réforme fiscale des associations nous a déclaré
" activité à but lucratif " et nous a soumis à l'impôt sur les
sociétés ! En dehors de la difficulté pour notre équipe animée
par une passion désintéressée d'accepter ce classement mercantile,
cet impôt (qui reste forfaitaire à ce jour, notre activité ne
dégageant aucun bénéfice) est venu se rajouter dans les charges.
Ajoutons que notre politique salariale est d’autofinancer au
maximum les emplois créés en sortant progressivement des dispositifs
d’aides qui nous ont permis d’ouvrir de nouveaux postes. Nous
avons actuellement trois salariés qui bénéficient d'une convention
collective que nous avons signée leur garantissant de bonnes
conditions de travail, ce qui nous semble important. Enfin,
l'association La Garance voyageuse est très peu subventionnée,
en moyenne 10 % de son budget annuel, ce qui est pour nous un
gage d'indépendance !
Notre équilibre financier tient aussi à la fidélité du petit
millier de personnes qui nous soutiennent en adhérant à l'association.
L'édition d'une revue libre, originale, non entachée de publicité
et de qualité a un coût que nous souhaitons le plus juste possible.
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