- privilégier
les zones de polyculture-élevage extensive
(agriculture biologique y compris … quand elle est
vraiment extensive),
- visiter
les stocks de grains chez les agriculteurs pour déceler
les graines de messicoles les plus intéressantes,
ne pas oublier de faire un petit tour vers le trieur
de céréales (tarare), il y a parfois des trésors dessous !,
- les prairies
de sainfoin et les moutons pâturant dans le secteur
identifient souvent des types d’agriculture assez
extensive,
- en hiver,
la présence de plantules de messicoles (la nielle
est un excellent marqueur témoin) et leur diversité
renseignent sur la dynamique et la diversité floristique
que l’on peut attendre de cette parcelle,
- ne pas
se précipiter dans le champ tout rouge de coquelicots,
c’est vraiment beau, mais il n’y a (très souvent)
pas grand-chose à voir d’autre dedans. Certains herbicides
épargnent les coquelicots et sélectionnent cette adventice
qui devient quasi exclusive sur la parcelle,
- l’absence
de traces de passage de tracteurs (à partir de mars-avril)
dans les champs de céréales : un épandage d’engrais
azoté à dosage élevé est fractionné en 2 passages
+ un passage d’herbicide = en tout 3 passages d’engins
qui laissent des traces parallèles visibles de très
loin,
- monter
sur le toit de la voiture, prendre de la hauteur (delta
plane, planeur, allez zou !) ou bien sur les
collines aux alentours peuvent permettre d’éviter
des pas et des kilomètres et de pré-renseigner sur
le potentiel de « messicolité » de la zone,
- les petites
bottes de foin rectangulaires témoignent de la présence
d’un petit agriculteur souvent en agriculture extensive.
On devrait même pouvoir les repérer par satellite !
Par contre, les grosses balles rondes dans les champs,
le très gros tracteur, les engins d’ensilage et le
pulvérisateur dernier cri témoignent souvent de l’exploitation
très performante : assurément pas le top pour
les messicoles !